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La version payante sans pub de Facebook et Instagram ? Nos lecteurs ne sont pas (du tout) emballés

Lundi, Meta a annoncé qu’il proposera, courant novembre, des abonnements payants aux Européens pour utiliser Instagram et Facebook sans publicité. Le géant américain entend ainsi se mettre en conformité avec le RGPD, qui l’oblige à demander leur consentement avant de leur présenter de la publicité ciblée. Les usagers de l’UE, de la Suisse, de l’Islande, de la Norvège et du Liechtenstein « auront le choix de continuer à utiliser gratuitement » les deux réseaux sociaux avec des publicités personnalisées, « ou de s’abonner pour ne plus voir de publicités ».

Chaque abonné devra débourser 9,99 euros par mois s’il règle via un ordinateur, ou 12,99 euros s’il passe par les applications mobiles. Et à partir du 1er mars, chaque compte supplémentaire alourdira la facture mensuelle de 6 à 8 euros. Que vont faire les utilisateurs de ces réseaux ? Nous leur avons posé la question.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la nouvelle ne séduit guère. Voire pas du tout : la totalité des personnes qui ont répondu à notre appel à témoignages restera à la version gratuite. « Je ne verserai pas un centime pour aller sur Facebook, nous dit ainsi Michel, qui a créé sur la plateforme un groupe d’aide pour des personnes en situation de handicap. Je fais ça à titre gracieux. (…) C’est totalement scandaleux et inapproprié ». Philippe est catégorique – « Je ne paierai jamais pour un réseau social ! » –, quand Françoise expose sa lassitude – « hors de question de prendre ENCORE un abonnement pour ne pas avoir de pub…. ». Et si Jean-Jacques dit « stop à la surenchère », Mylène fait remarquer que « la vie est bien assez chère comme ça ».

Plus réfractaires, certains pensent même à dire stop. « C’est la version gratuite ou la suppression du compte », lance Laurence en colère. « Je suis prêt à quitter les réseaux si un jour le paiement devenait obligatoire », poursuit Gilles. Et Mokpsy va plus loin : « Je vais tout simplement fermer mes comptes puisque concrètement, ça ne sert à rien ! ».

« On n’a plus rien gratuitement aujourd’hui ».

D’autres n’iront pas à la version payante mais avec moins de rancœur. « Les pubs ne me dérangent pas, nous dit Vanessa, donc je resterai à la version gratuite. J’utilise Facebook pour me divertir, pas des fins professionnelles », explique-t-elle. Apolline enchaîne : « Je n’utilise pas Instagram, il n’y a que Facebook que je trouve utile, alors la publicité, pourquoi pas, tant qu’elle ne devient pas polluante ».

« Je ne sais pas, conclut Ryan. Payer pour ne pas voir de publicité, ce n’est pas normal, car on nous les a carrément imposées ». Mais, concède-t-il, « je comprends que l’on n’a plus rien gratuitement aujourd’hui ».

Source : https://www.20minutes.fr/high-tech/meta/4060216-20231101-version-payante-pub-facebook-instagram-lecteurs-tout-emballes

TikTok a supprimé 4 millions de vidéos nuisibles en septembre dans l’Union Européenne

Le réseau social TikTok, propriété du groupe chinois ByteDance, a annoncé avoir supprimé de sa propre initiative quatre millions de vidéos jugées illégales ou nuisibles dans l’UE en septembre, selon un rapport publié mercredi. La plateforme assure disposer d’un effectif de 6.125 personnes dédiées à la modération des contenus dans la seule Union européenne, sur un total de 40.000 personnes chargées de protéger ses utilisateurs dans le monde.

«La vaste majorité des actions prises par TikTok contre des contenus illégaux ou nuisibles le sont de façon proactive» parce que ceux-ci violent les règles du réseau social, a déclaré le groupe dans un rapport sur son activité de modération au sein des 27 pays de l’UE. «Ces retraits sont largement plus nombreux que ceux relatifs à des signalements d’utilisateurs», a-t-il souligné.

Dans un objectif de transparence accrue, la publication d’un tel rapport tous les six mois est une obligation imposée par la nouvelle législation européenne sur les services numériques (DSA) entrée en vigueur fin août pour 19 très grandes plateformes, dont TikTok.

La Commission européenne a par ailleurs ouvert ces deux dernières semaines des enquêtes visant X (ex-Twitter), Meta (Facebook, Instagram) et TikTok, réclamant des précisions sur les mesures qu’ils mettent en œuvre contre la diffusion de «fausses informations» et de «contenus illégaux», après les attaques du Hamas contre Israël.

Dans son premier rapport de transparence publié mercredi, TikTok, qui revendique 134 millions d’utilisateurs actifs chaque mois à travers l’Europe, s’est dit «fier» de ses efforts tout en reconnaissant «avoir encore du travail à fournir».

Le réseau social explique avoir introduit un outil permettant à sa communauté d’utilisateurs européens de signaler des contenus illégaux, conformément aux obligations du DSA. TikTok indique avoir reçu 35.000 signalements relatifs à 24.000 vidéos, au cours du premier mois. Des actions ont été entreprises contre 16% d’entre elles, jugées illégales ou contraires aux règles internes.

La durée médiane entre signalement et action a été de 13 heures, a expliqué le groupe, en soulignant l’analyse juridique difficile qu’il devait mener pour être équitable et cohérent, tout en tenant compte de la liberté d’expression.

Les personnes impliquées dans la modération des contenus s’appuient aussi sur des outils automatisés. Un tiers d’entre elles travaillent en anglais. Le service emploie également 869 germanophones et 687 francophones. L’équipe comprend des locuteurs des 24 langues officielles de l’UE mais aussi des personnes capables de surveiller les publications en turc et en arabe, deux langues fréquemment utilisées.

Source : https://www.lefigaro.fr/conjoncture/tiktok-a-supprime-4-millions-de-videos-nuisibles-en-septembre-dans-l-union-europeenne-20231025